Quel est le portefeuille optimal des 10 prochaines années ?

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Il est temps pour Amundi de partager ses perspectives à long terme sur les marchés. Les spécialistes Monica Defend (Head of Amundi Investment Institute & Chief Strategist) et John O’Toole (Head of Multi-Asset Investment Solutions) ont récemment présenté leurs prévisions sur les tendances futures. Les prévisions d'Amundi, classé parmi les 10 plus importants asset managers mondiaux, suscitent toujours un vif intérêt. H24 vous en propose un résumé... |
Les experts mettent en avant trois convictions principales.
- Les pays émergents
Notamment en raison de leur rôle dans la transition énergétique. Ils prévoient une avancée majeure de la transition énergétique et écologique dans les prochaines années, ce qui bénéficiera à certains pays émergents comme le Chili (1er producteur de cuivre, 1ère réserve de lithium au monde) ou l’Indonésie (1ère réserve mondiale de nickel) d’après Monica Defend. Enfin, les prévisions de la croissance du PIB réel sur les prochaines décennies sont plus élevées pour les pays émergents que pour l’Europe ou les États-Unis. Un des facteurs mis en avant par John O’Toole est la croissance démographique des pays émergents comparée à celle des pays développés.
- Intégrer des actifs réels et alternatifs dans les portefeuilles long terme
John O’Toole précise que l'objectif de ces classes d’actifs est de diversifier le portefeuille et de tirer parti des primes de liquidité offertes par ces actifs.
- L’Intelligence Artificielle.
Monica Defend souligne que l’IA sera un moteur de gains de productivité sur le long terme. Selon elle, les bénéfices réels de l'IA se manifesteront entre 2034 et 2043, avec une réduction des coûts, une adoption généralisée et des gains de productivité visibles.
Examinons l'allocation optimale pour les 10 prochaines années, selon Amundi, en utilisant un portefeuille ayant un profil de risque modéré en euros comme exemple.
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47% : Obligations souveraines et d’entreprises de grande qualité.
Il insiste sur les obligations, qu'il considère comme des moteurs de rendement au sein d'un portefeuille.
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18% : Obligations souveraines et d’entreprises émises par des pays émergents + obligations High Yield.
En accord avec leur perspective sur les marchés émergents.
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8% : Actions des pays développés / 3% : Actions des émergents.
Il privilégie l’allègement de l’exposition aux actions des pays développés et le renforcement des actions émergentes.
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24% : actifs réels et alternatifs.
Il renforce cette classe d’actifs au détriment de la poche traditionnelle actions. En effet, dans un portefeuille classique avec un profil de risque modéré, les pondérations seraient 70% obligations et 30% actions.
Ainsi, les experts d’Amundi anticipent de nombreux changements dans les années à venir qui seront autant d’opportunités pour la gestion. Les deux principales qui viendront bousculer les portefeuilles « classiques »: les émergents et les actifs réels et alternatifs.
Article rédigé par H24 Finance. Tous droits réservés.
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