A quoi ressemble une allocation équilibrée chez...
... La Française

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Romain Gobert, directeur commercial distribution externe et David Martin, directeur commercial institutionnel, ont animé la rentrée Valeurs Mobilières du groupe La Française avec François Rimeu, stratégiste, et Odile Camblain - Le Mollé, responsable de la gestion diversifiée. H24 vous en propose un résumé... |
Pas de récession américaine en 2024
Le secteur manufacturier américain pourrait même accélérer. Le consommateur américain est en pleine forme tandis que le marché de l’emploi reste ferme, mais…il commence à montrer des signes de faiblesse. La dépense budgétaire américaine, à 6% du PIB, est considérable et constitue un soutien puissant à l’économie alors que cette dernière est forte. Il semble que les dirigeants politiques n’acceptent plus la récession.
La zone euro est bien plus contrastée. L’Espagne, le Portugal sont en bonne dynamique. L’économie allemande est au ralenti tandis que l’économie française est à peine meilleure.
La Chine dans un nouveau paradigme : la désinflation est installée et la croissance oscille autour de 5%.
Risque faible d’un deuxième choc d’inflation
Hormis les risques liés à la mer Rouge, les chiffres d’inflation sont en tendance baissière des deux côtés de l’Atlantique, plus encore en Europe.
La politique monétaire restrictive n’est plus justifiée à ce point en Europe. Aux États-Unis, l’inflation salariale pourrait décaler l’agenda du desserrement monétaire selon La Française AM.
Crédit desserré favorable aux actions
« La baisse des taux directeurs qui se dessine à l’horizon incite à l’exposition actions à moyen terme » estime Odile Camblain - Le Mollé.
A court terme, le tableau est nuancé pour La Française AM. Pendant les dernières semaines 2023, l’équipe de gestion diversifiée de La Française a pris des profits sur le portefeuille obligataire pour diminuer la sensibilité du portefeuille et augmenter des marges de manœuvres.
Au T3 2023, la partie actions a été réduite puis sa part défensive a été accrue en fin d’année. L’année s’est terminée à 45% en actions et 47% en obligations, à dominante dette souveraine et émissions investment grade.
« De notre point de vue, il ne manque pas grand-chose pour que le rendement du bund allemand revienne à des niveaux d’achats. »
L’investment grade préféré au haut rendement
La sensibilité obligataire devrait être renforcée au cours du T1 2024.
« Si la croissance se confirme, les taux de défaut devraient rester contenus et soutiendront l’attractivité de la dette IG attractive. »
A quoi ressemble une allocation équilibrée à La Française au début février ?
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50% obligataire à parts égales entre les émissions souveraines et investment grade.
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50% actions dont 10-15% dans le marché américain. Une partie des investissements américains ira vers une gestion « equal weighted » pour réduire l’effet de la sur concentration des « 7 Magnifiques. »
Les prévisions de croissance bénéficiaire américaine sont à 10% pour 2024, mais les actions américaines restent chères pour la responsable de la gestion diversifiée.
Oui aux petites et moyennes capitalisations américaines
« C’est le bon moment d’investir dans les PM capitalisations américaines » pour Odile Camblain - Le Mollé qui précise une position bien plus nuancée pour leurs équivalentes européennes. A moins d’une surprise sur la croissance en Europe. A suivre donc !
Article rédigé par H24 Finance. Tous droits réservés.
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