IA en action(s) : Un tour d'horizon avec Janus Henderson Investors

L'objectif annoncé de Charles-Henri Herrmann (Directeur de la distribution, France et Benelux) : « Faire un tour d'horizon le plus complet possible des évolutions de l'IA et leurs impacts sur les investisseurs. »

Mission accomplie, avec deux intervenants de haut vol, interrogés par Jon Dubarbier (Directeur Distribution Externe France/Monaco) :

? Sarah de Lagarde (responsable mondiale des affaires générales chez Janus Henderson), 80% humaine, 20% bionique, témoigne de la puissance de l’innovation médicale grâce à l'IA

? Richard Clode, gérant Janus Henderson Horizon Global Technology Leaders, démonte les clichés sur l’IA et propose une stratégie d'investissement adaptée pour en bénéficier

80% humaine, 20% bionique, 100% inspirante

Victime d’un grave accident, Sarah de Lagarde est devenue ambassadrice (involontaire mais brillante) des technologies qui changent des vies.

Elle a ainsi découvert les innovations médicales qui lui ont permis de conserver de la mobilité : « La technologie a fortement avancé pour m'éviter la jambe de bois et le crochet de pirate. »

Son bras et sa jambe bioniques sont aujourd'hui dopés à l’IA. Résultat : un délai de mouvement de 10 secondes devenu quasi-instantané, grâce à l’IA générative.

IA : ne paniquez pas, adaptez-vous

« L’IA n’est pas nouvelle. Ce qui est nouveau, c’est l'IA générative », rappelle Richard Clode, lucide sur l’emballement médiatique. Il tacle les prophètes de l’apocalypse : « Les ATM n’ont pas tué les emplois bancaires. Ils les ont fait évoluer.» Car il ne s'agit pas tant de remplacer l'humain que d'augmenter l'humain. Comme le dit l'adage : l’IA ne prendra pas votre job... mais quelqu’un qui l’utilise, peut-être.

Et sur les marchés, faut-il s’inquiéter des valos ? Pas plus que dans le monde réel finalement. « C’est du bruit ! », tranche le gérant, convaincu que l’histoire de l’IA ne fait que commencer. « Les gens disent que c'est cher mais vont acheter des titres défense en Europe ou en Asie plus chers que NVIDIA. »

Dans cet exercice d’équilibriste, mieux vaut cependant s’appuyer sur des experts. Car s’il suffisait autrefois d’acheter n’importe quel titre tech, le vent a tourné : il y a désormais des gagnants… et des perdants. Or, un ETF n’a aucune idée de qui sera le prochain NVIDIA.